1 million d’espèces animales et végétales menacées d’extinction
1 million d’espèces animales et végétales menacées d’extinction
En 2019, l’IPBES, la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques, a publié son premier rapport sur l’état de la biodiversité mondiale.
Ce rapport met en évidence l’effondrement actuel de la biodiversité et la dégradation inquiétante des services écosystémiques.
75 % de la surface des terre sont altérées de manière significative
2/3 de la surface des océans subissent des impacts négatifs croissants
85 % des zones humides ont disparu depuis le XVIe siècle
Les cultures et l’élevage, pour notre alimentation, couvrent un tiers de la surface des terres et consomment trois quarts des ressources disponibles en eau
La moitié de la surface des récifs coralliens a disparu depuis 1870
1 million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction
Il s’agit d’une crise globale à l’échelle de la planète qui concerne plusieurs groupes biologiques sur une échelle de temps extrêmement courte. Le taux d’extinction global est estimé être de 10 fois à 100 fois plus élevé que le taux d’extinction naturel des 10 derniers millions d’années.
La disparition de la biodiversité fait peser des menaces sur l’ensemble du vivant.
L’homme est le principal responsable de cette perte de biodiversité.
Le changement d’usage des terres/mers (déforestation, étalement urbain…), la surexploitation des ressources halieutiques et terrestres, la pollution, le changement climatique et les espèces invasives sont les facteurs directs de l’effondrement du vivant.
Ces facteurs d’impacts sont surtout guidés par des facteurs sources que sont la croissance démographique, notre modèle économique, les évolutions technologiques…
Les modèles scientifiques montrent que le changement climatique sera amené à avoir des impacts amplifiés sur la biodiversité dans les décennies à venir.
Découvrez pourquoi préserver la biodiversité
« Seuls des changements majeurs de nos économies, de nos gouvernances, de nos modes de vie, de nos valeurs, de nos modes de consommation, de nos modes de production permettront d’inverser les tendances négatives. » Yunne Shin, directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD).
« Seuls des changements majeurs de nos économies, de nos gouvernances, de nos modes de vie, de nos valeurs, de nos modes de consommation, de nos modes de production permettront d’inverser les tendances négatives. » Yunne Shin, directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD).