Notre type d’alimentation a un impact

Sur notre environnement…

L’essentiel de ce que nous consommons en Guadeloupe et en Martinique est importé.
Notre type d’alimentation est responsable de la raréfaction des ressources en eau et de la pollution des sols ainsi
que de la disparition de la biodiversité. Il contribue à la production de gaz à effet de serre.

Au niveau mondial, 33% des sols sont dégradés. Tous ces problèmes sont intensifiés par le changement climatique.

… sur notre santé

En Guadeloupe, la moitié de la population est en surpoids et un quart en obésité (source : étude Kannari). Il existe une forte prévalence du diabète, de l’hypercholestérolémie, de l’hypertension artérielle et de l’asthme.

Notre alimentation est peu diversifiée et contient de nombreuses familles d’aliments dont les apports nutritionnels sont défavorables à la santé.

A l’échelle de la planète, 1 personne sur 3 souffre de malnutrition : 794 millions souffrent de la faim et 2 milliards n’ont pas d’accès suffisant aux minéraux et vitamines pour la croissance. A l’inverse, 1.9 milliards de personnes mangent trop et 600 millions sont obèses.

D’ici 2050 la Terre devra nourrir 2 milliards de personnes supplémentaires. Pourrons-nous alors nous nourrir sainement ?

Nous dépendons d’autres territoires pour nous nourrir

L’agriculture en Guadeloupe et en Martinique se caractérise par un faible volume en produits alimentaires locaux (faible taux de couverture en produits de consommation : estimé à 20 %). Elle est dominée par deux grandes cultures d’exportation (canne et banane). L’agriculture vivrière (celle destinée à nourrir les populations locales) est insuffisante pour faire face aux crises à venir.